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Les monuments religieux remarquables

La Basilique romane d'ORCIVAL

 

PUY DE DOME 

Elle fait partie des cinq églises romanes dites majeures du département.

L'église Notre-Dame d'Orcival fut édifiée entre 1146 et 1178. Au XIe siècle, une église située à l'est du village accueillait une statue de la Vierge extrêmement vénérée ; une légende prétendait qu'elle avait été sculptée par saint Luc. Notre-Dame d'Orcival devint alors le nouveau lieu d'accueil de la célèbre statue, conservée aujourd'hui dans le sanctuaire de l'église et qui est depuis l'objet d'un pèlerinage annuel, le Jeudi de l'Ascension.

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840 .

De Clermont, direction le Mont-Dore, puis le Col du Guery

Profitez d'être sur place pour réaliser la randonnée au départ de la basilique en suivant les balises bleues.

2H / 7 KM

BALISAGE : BLEU

FACILE

A VOIR : Magnifique panorama sur la Chaîne des Puys.

Idée randonnée

SOMMAIRE

La Basilique d'ORCIVAL

PUY DE DOME 

Le Monastère orthodoxe de Znaménié

CANTAL

Eglise Notre-Dame de Saint-Saturnin

PUY DE DOME 

Eglise Saint-Michel d'Aiguilhe

HAUTE-LOIRE

Basilique de Fourvière

RHONE

Le Monastère orthodoxe de Znaménié

CANTAL

D'une grange à une église 

La fondation du monastère, en 1988, a redonné vie au village de La Traverse, abondonné depuis plusieurs décennies. Le site a été choisi pour son caractère, particulièrement propice à la prière et à la méditation.
L'église s'inspire des sanctuaires russes du mont Athos, en Grèce, centre universel du monachisme orthodoxe. Elle a été construite par surélévation d'une ancienne grange, grâce au travail des moniales et de leurs amis bénévoles. Les quatre voûtes de la nef et la coupole qui la coiffe en son centre portent, à l'extérieur, un revêtement de cuivre éclatant, symbole du rayonnement de la gloire divine. A l'intérieur, au-dessus des murs couverts d'icônes, les moniales ont peint des fresques.
Les soeurs partagent leur temps entre la célébration des offices, la prière personnelle et le travail manuel, intellectuel ou artistique. Aux heures d'ouverture, elles vous feront visiter leur église ainsi que la salle où elles exposent et vendent leurs diverses productions : oeufs décorés, laques, album d'icônes et ouvrages d'histoire locale, CD de musiques liturgique et populaire, miel et pain d'épices ...

Les Eglises Catholique et Orthodoxe, bien que séparées depuis le schisme de 1054, partagent les dogmes fondamentaux du christianisme. Les points de divergence touchent essentiellement à la façon de concevoir l'organisation de l'Eglise Universelle, l'Eglise Catholique Romaine ayant choisi une structure pyramidale centralisée, alors que l'Eglise Orthodoxe la conçoit comme une communion d'Eglises soeurs territoriales (correspondant, en général, à des territoires politiquement indépendants), dite "Eglises locales". L'Eglise Orthodoxe compte environ 180 millions de fidèles dans le monde et 200 000 en France, où cette communauté est née de l'immigration, russe principalement.


L'ensemble des paroisses et la quinzaine de monastères orthodoxes présents sur le territoire français sont placés sous la juridiction de cinq évêques, qui représentent les patriarcats de Constantinople, Moscou, Belgrade, Bucarest et Antioche.

 

Le monastère de femmes de la Traverse fait partie du patriarcat de Moscou et suit donc les règles et usages de l'Eglise russe. La dévotion à la Mère de Dieu tient une place essentielle dans la religion orthodoxe et les monastères prennent fréquemment le nom de l'une de ses fêtes ou de ses icônes miraculeuses. Içi, il s'agit de l'icône de la Mère de Dieu dite "du signe" (znaménié), en référence à la prophétie d'Isaïe citée dans l'Evangile de Saint-Matthieu : "Le Seigneur Lui-même vous donnera un signe : voici, une vierge concevra et elle enfantera un Fils que l'on appellera Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous".

Eglise Notre-Dame de Saint-Saturnin

PUY DE DOME

Construite au XIIème siècle, elle s’en distingue par l’absence de chapelles rayonnantes autour du chevet. La forme pyramidale de l’ensemble mène le regard vers le ciel par l’intermédiaire du massif barlong et du clocher octogonal. 

L’église de Saint Saturnin présente un caractère assez sobre quant à l’ornementation du bâtiment. Et puisque l’architecture sera toujours ce livre ouvert, témoin du temps, on apprend ici en regroupant les informations que l’édifice est vraisemblablement le dernier des édifices majeurs de l’Auvergne romane. L’appartenance au style de Basse Auvergne demeure, mais il reste vrai qu’on assiste ici à une évolution liée d’une part à un souci d’économie (il fallait beaucoup de moyens pour construire), d’autre part à l’abandon de formes mises en place un siècle plus tôt. L’absence notamment de narthex et de chapelles rayonnantes en témoigne et contribue à la singularité de l’église de Saint Saturnin.

Autre originalité, le clocher. Que les amateurs d’architecture en profitent bien, ils ont devant les yeux le clocher d’origine, fait très rare (les aléas de la Révolution en ont voulu ainsi).

Sa forme à huit côtés et ses deux étages de baies jumelées sous une flèche de pierre qui élance l’ensemble, est d’une sobriété exemplaire et d’une simplicité particulièrement élégante. 

Elles utilisent l’alternance de deux pierres très répandues dans la région que sont la lave noire et l’arkose. L’intérieur très clair est remarquable, par l’harmonie des proportions et par l’intérêt architectural et symbolique. On observera les chapiteaux d’une belle sobriété, décorés de feuillages à l’exception de quatre d’entre eux, au nord, qui comportent également des personnages et des animaux. Une peinture murale du début du XVIème siècle représentant l’Annonciation et, ce qui est plus rare, la résurrection de Lazare est encore visible dans la deuxième travée nord du bas-côté. 

La crypte présente une superbe "pietà" du XVème siècle.

Elle est la plus petite, la plus sobre et la plus tardive des cinq églises dites "majeures" de Basse-Auvergne, au nombre desquelles figurent la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, l'église Saint-Austremoine d'Issoire, la basilique Notre-Dame d'Orcival et l'église de Saint-Nectaire.

Classée Monument Historique dès 1840, la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe se distingue par sa situation et par l’originalité de son architecture. Au 10è siècle, Truannus, doyen du chapitre de la cathédrale du Puy, obtient de l’évêque Godescalc, premier pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’autorisation d’édifier un oratoire dédié à l’archange saint Michel. Cette chapelle préromane est consacrée en août 962 par l’évêque.

L’édifice adopte alors un plan carré flanqué de trois absides couvertes de voûtes en ucl-de-four. Une coupole pyramidale couvre la partie centrale, achevée par une tour carrée. A la fin du 12è siècle, devant l’affluence des pèlerins la chapelle primitive est agrandie par une nef déambulatoire qui épouse la forme du rocher. Eclairée par six fenêtres, elle est couverte de voûtes. Au cours de la même campagne, le lcocher est bâti sur le modèle de celui de la cathédrale du Puy. Foudroyé en 1245, il est reconstruit à l’identique au 14è siècle, puis restauré au milieu du 19è siècle. L’iconographie de la chapelle est remarquable comme en témoignent le portail et les décours magnifiés par la récente campagne de restauration.

Il faut gravir 268 marches pour découvrir le 4e monument préféré des français en 2014.

Eglise Saint-Michel d'Aiguilhe

HAUTE-LOIRE

Agglomération du PUY-EN-VELAY

Basilique de Fourvière

RHONE

Vues de la Basilique

L'église haute

L'église basse

La basilique domine la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière.

Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan. Sur cet emplacement est institué au milieu du Moyen Âge un culte à saint Thomas de Cantorbéry puis, rapidement, à la Vierge. Ce double culte se concrétise avec la construction d'un lieu de dévotion, la chapelle Saint-Thomas.

À la suite d'un vœu prononcé en 1642 pour éloigner une épidémie de peste de Lyon, un pèlerinage annuel se constitue.

Au xixe siècle, une statue de Marie est érigée sur le clocher rehaussé et renforcé de la chapelle et la proposition de construire une basilique est acceptée, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870.

Son architecture de style néo-byzantin ou romano-byzantin est l'œuvre de Pierre Bossan,

 

L'édifice est inscrit au patrimoine mondial le 5 décembre 2008. Enfin, le 25 mars 2014, il est classé monument historique.

 

La basilique est visitée annuellement par plus de deux millions de touristes, ce qui en fait le premier site touristique de la région Rhône-Alpes

La principale caractéristique de la basilique est de comporter deux églises superposées, celle du bas étant improprement appelée « crypte » (ce qu'elle n'est pas, étant éclairée de verrières). 

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