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CALVADOS

ARROMANCHES-LES-BAINS et les vestiges de son port artificiel prise du cinéma circulaire  

PORT-EN-BESSIN-HUPPAIN

Entre mer et campagne, Port-en-Bessin-Huppain est une cité pittoresque et authentique, au cœur des plages du débarquement de Normandie.

Nichée dans un « écrin de verdure », la cité est un port au passé historique prestigieux. Devenu successivement un bastion militaire, une cité maritime, un port pétrolier, un port de commerce et désormais un port de pêche “artisanale” dynamique.

Aujourd’hui, Port en Bessin – Huppain vit au rythme du va-et-vient des chalutiers… Ses quais s’animent au gré des marées et du retour des marins qui débarquent leur pêche sous la criée.

De charmants sentiers sillonnent la campagne de Huppain, qui accueille notamment le golf d’Omaha Beach. Ce golf « 36 trous », mondialement réputé, déploie son parcours jusqu’au bord des falaises et offre une vue imprenable sur la mer et la campagne du Bessin.

Point D.DAY

Du fait des difficultés d’accès par la côte, les Alliés renoncent à tenter un débarquement face à la commune et décident de s’en emparer par un assaut depuis la terre. Au petit matin du 8 juin 1944, la ville est définitivement libérée.

Aussitôt après les combats, les Alliés entament les travaux de réhabilitation du port. Le but est à la fois d’effectuer des débarquements de matériel et de ravitaillements, mais également de mettre en place un système de pipeline conformément au plan PLUTO (Pipe-Line Underwater Transport of Oil). Deux pipelines sont installés dans le port et les pétroliers peuvent ainsi décharger leur carburant en raccordant les pipelines à leur soute : jusqu’à 1 000 tonnes de carburant sont livrées quotidiennement. Les premières livraisons sont effectuées à compter du 16 juin 1944 et le démontage des installations débute le 10 octobre 1944.

Le port a connu un pic d’activités après la tempête du 19 au 21 juin 1944 qui a mis hors d’état de fonctionnement le port artificiel américain à Omaha Beach : de nombreux navires de transport sont en effet déroutés vers Port-en-Bessin pour décharger leurs précieuses cargaisons afin de poursuivre les opérations de ravitaillement des troupes.

DEAUVILLE

Station balnéaire normande, elle est considérée, avec son casino, ses palaces, ses villas classées, ses champs de courses, ses ports de plaisance, son palais des congrès, son Festival du cinéma américain, ses golfs et ses discothèques, comme l'une des villes les plus prestigieuses en France1. Sa plage est également réputée pour ses parasols aux couleurs orange, rouge, bleue et verte selon les secteurs (fabrication artisanale de la région) avec le fameux nœud deauvillais qui assure leur maintien.

Elle attire chaque année des milliers de touristes, notamment des Parisiens en raison de sa relative proximité géographique (environ 200 km), ce qui lui vaut d'être surnommée le « 21e arrondissement de Paris » grâce à l'autoroute et au chemin de fer. Sa réputation de station de luxe lui vaut d'être fréquentée régulièrement par de nombreuses célébrités du cinéma, de la musique, de la télévision, de la mode, et du monde économique et politique.

TROUVILLE-SUR-MER

Flâner sur les plages ou sur le port, côté baigneurs ou côté pêcheurs... Se laisser porter par l'appel du large ou se balader au détour des ruelles, entre casino, villas, palais et hôtels... Tout le charme d'une station balnéaire reposante et vivante. Trouville, c'est l'authenticité des premières heures de la Belle Epoque, de la première station balnéaire célébrée par les artistes, de Flaubert à Boudin. D'autres, à l'instar de Dumas, Corot et Monet suivirent le même chemin pour s'inspirer de cette atmosphère. Trouville, c'est aussi la pêche à la crevette grise, au maquereau, à la coquille Saint-Jacques et à la sole. Gagnée par l'euphorie des bains de mer comme Deauville sa voisine, la cité du Viking Thorulfr (qui a donné son nom à la ville), n'a pas renié ses traditions : en témoigne le classement aux Monuments historiques depuis 1992 de la halle aux poissons, symbole d'une histoire résolument tournée vers la mer.

LA BAIE DE L'ORNE (Merville)

La baie de l'Orne devant le phare d'Ouistreham

L'estuaire de l'Orne, dont une large zone a été acquise par le Conservatoire du littoral, constitue un milieu naturel exceptionnel car remodelé en permanence par les forces naturelles, mais il s'agit également d'un espace menacé par les activités humaines : canalisation de l'Orne, aménagement de l'avant-port d'Ouistreham, développement touristique de Merville-Franceville-Plage, ouvrages militaires (site du débarquement de 1944). Pourtant le contact du fleuve et de la mer a multiplié les milieux et paysages (cordons dunaires, vasières, marais saumâtres, prairies humides, herbus, roselières) favorisant la diversité de la flore et de la faune.

L'estuaire présente un très riche patrimoine ornithologique avec plus de 160 espèces recensées, qu'il s'agisse d'oiseaux sédentaires ou migrateurs, aquatiques ou marins. Parmi les espèces du large, sont représentés le goéland, la macreuse noire, le grand cormoran, l'eider à duvet. La zone aquatique est occupée par le courlis cendré, le grèbe huppé, le chevalier gambette, l'huîtrier pie ou encore le pluvier argenté. Des espèces remarquables nichent dans ce riche sanctuaire écologique comme le hibou moyen-duc, le bruant des neiges, la mésange à moustaches, l'alouette hausse-col et le martin-pêcheur.

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