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Les plus beaux villages de FRANCE

d'HAUTE-LOIRE 

LAVAUDIEU

228 habitants / Altitude : 430 m.

Autoroute A75 - Sortie n°20 : Brioude

C’est l’abbaye bénédictine implantée au Moyen-Âge qui fit de la vallée de la Senouire « la vallée de Dieu » qui donna son nom au village. Avec son cloître roman, et la peinture murale d’inspiration byzantine ornant son réfectoire, elle est l’un des joyaux du patrimoine religieux auvergnat. Le village est à son image avec ses maisons vigneronnes à pierres dorées et tuiles rondes...

L’église romane (XIème - XIIème siècles) : Dédiée à l’apôtre André, elle recèle un remarquable ensemble de peintures murales allant du XIIème au XVIIIème siècle. Beaucoup, du milieu du XIVème siècle, sont de l’école italienne. Au niveau d’anciennes tribunes, sur les murs latéraux, des scènes de la Passion sont représentées d’une manière très vivante, mais aussi cette extraordinaire allégorie de la peste : la Mort Noire. À remarquer la flèche du clocher tronquée à la Révolution et surmontée d’une pique et d’un bonnet phrygien.

Conseil de 1001 paysages : 3/5

Ce village vaut le détour pour son incroyable cloître romain. Il se visite pour une durée de 45 min à un prix de 6 €, billet à retirer à l'office de tourisme. 

L’Abbaye de Lavaudieu constitue un patrimoine architectural exceptionnel : Après avoir fondé en 1043, dans les solitudes forestières du haut Livradois, l’abbaye de La Chaise-Dieu, saint Robert (Robert de Turlande, premier abbé de La Chaise-Dieu) décida, en 1057, d’établir un monastère de bénédictines à Comps, sur une terre donnée aux casadéens par Raoul de Lugeac. Il s’agissait d’offrir à des femmes des conditions de vie moins rudes, dans une contrée plus riante que le Livradois ; or la basse vallée de la Senouire alliait à la fois la douceur du climat et le lien direct avec l’abbaye-mère par la rivière. Dans ce monastère qui prit au XVème siècle le nom de « Vallis Dei » ou Lavaudieu, des religieuses vécurent jusqu’à la Révolution.

Le cloître : Outre son charme il a pour principal intérêt d’être le seul exemple de cloître roman dans toute l’Auvergne. Il présente une série d’arcades en plein cintre qui reposent sur des colonnettes variées, alternance de colonnes simples ou géminées. On retrouve dans les chapiteaux des thèmes courants de la sculpture romane du Brivadois : feuillages, sirène, lions. Les galeries ne sont pas voûtées mais couvertes de charpentes.

Le réfectoire : Située au sud du cloître une salle de grandes dimensions qui a pu servir de réfectoire pour les moniales ; voûtée en berceau elle semble dater de la 2ème moitié du XIIème siècle. Sur le mur oriental a été dégagée une fresque de la même époque : un Christ bénissant, d’influence byzantine, encadré par les symboles des quatre évangélistes, domine une rare Vierge en majesté entourée des douze Apôtres.
Dans cette salle, l’Association des Amis de Lavaudieu a rassemblé un mobilier intéressant, dont un Christ roman d’une étonnante beauté.

BLESLE

653 habitants / Altitude : 520 m.

Autoroute A75 - Sortie n°22 : Espalem

Le village bleslois se situe dans une vallée dominée par une falaise basaltique (composée entre autres par les « orgues basaltiques ») à la confluence de la Voireuze et du Merdan, ce premier rejoignant l’Alagnon plus bas. Situé sur le site néolithique de Chadecol, ce site fut aménagé il y a 4000 ans. Ensuite la présence d’un siège paroissial mérovingien suggère un peuplement gallo-romain. Enfin son essor débute lors de la fondation du monastère à la fin du ixe siècle, complété par la construction d’un château au xie siècle.

Né de la fondation à la fin du IXè siècle par Ermengarde, comtesse d’Auvergne, d’une abbaye dédiée à Saint-Pierre, puis de l’édification, deux siècles plus tard, d’une puissante forteresse par les barons de Mercoeur, le village s’est développé sous la protection de ce double pouvoir – spiritiuel et temporel. Devenue l’une des bonnes villes d’Auvergne, la cité accueille avocats, notaires et marchands, qui côtoient tanneurs, tisserands et vignerons. A l’intérieur de son ancien mur d’enceinte, dont plusieurs tours témoignent encore boulevard du Vallat – situé à l’emplacement des fossés disparus. S’il ne subsiste plus de la forteresse que le donjon et une tour de guet, l’église Saint-Pierre et près de cinquante demeures, souvent à pans de bois, conservent la mémoire des bénédictines fondatrice et des multiples métiers la prospérité du village.

Photos de l'intérieur de l'église Saint-Pierre

Conseil de 1001 paysages : 4/5

Village disposant d'un très joli centre-ville ancien avec des maisons de caractère. L'intérieur de l'église Saint-Pierre est très joli.

Niché au pied du Massif du Cézallier, Blesle foisonne d'animations en été.

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